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Vue par-dessus le plomb d'un bouquiniste
Notre Dame
est construite sur une île. Un détail? Pas vraiment.
Ou plutôt si. Un détail si on se contente de sauter
en bas du car et de se précipiter vers le parvis pour
une photo rapide.
Mais si on a un tout petit peu de temps à consacrer à
la chose, vous savez, la chose, celle qui importe vraiment, celle
qui consiste à prendre son temps pour les choses qu'on
aime, alors c'est très différent et ce détail
prend toute son importance. Cette photo présente notre
cathédrale vue par-dessus le plomb d'un bouquiniste.
 Bouquiniste?
Vous savez, ces curieux marchands de livres et de souvenirs,
qui ouvrent leurs boites à livres posées sur les
parapets des quais de la Seine...
Ils font rêver les touristes du monde entier et les parisiens
aussi d'ailleurs. Quant au plomb, on appelle ainsi le couvercle
de leurs boites à livres, autrefois en plomb, maintenant
en zinc.
Mais revenons à notre
Cathédrale...
L'île de la Cité

Côté Nord
L'île de la Cité,
le coeur de Paris, est l'écrin de la cathédrale.
C'était le lieu de tous les pouvoirs: monarchique, judiciaire,
médical, religieux et on y trouve pêle-mêle
le Palais de Justice, la Conciergerie, l'Hôtel-Dieu, la
Sainte Chapelle, bref, un concentré d'histoire sur quelques
arpents blottis au milieu du fleuve.

Côté Sud
Notre Dame, bien campée
au bord de l'île de la Cité, autrefois nommée
l'île sonnante, à cause des très nombreuses
églises qui s'y dressaient, est une des rares cathédrales
gothiques à pouvoir se mirer dans l'eau. Et quelle eau
: la Seine. Excusez du peu!
A l'emplacement même de Notre Dame se dressaient déjà
deux églises vénérables, Saint Etienne et
la première Notre Dame. Elle échangèrent
le rang de cathédrale au gré des batailles avec
les Normands et des destructions qui s'ensuivirent. Notre Dame
d'abord, puis Saint Etienne, puis de nouveau Notre Dame. Là-dessus,
Saint-Etienne s'effondra définitivement et on doit à
l'évèque Maurice de Sully, en 1163, la décision
de construire quelque chose de sérieux, digne du séjour
du roi de France.
Les travaux durèrent jusqu'en 1220 sans compter toutes
les retouches, ajouts, évidements, saccages, restaurations
qui se poursuivent encore jusqu'à aujourd'hui.
La dernière tempête
n'a pas épargné l'édifice, mais il fait
front et persiste à mirer sa silhouette dans le fleuve. |
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